Manu GADEK

Tatouer Tatouer, c’est figer dans la peau une histoire, infiniment personnelle. Tatouer c’est marquer, pour toujours le récit d’une vie. Être tatoué, c’est donner à voir son interiorité, dévoiler sa sensibilité, c’est afficher son âme. Tatouer, c’est un instant unique de partage, où l’on se dévoile, où on se met à nu, on baisse les armes, on se soumet dans une terrible vulnerabilité. Tatouer c’est faire confiance, c’est donner sa confiance à celui qui inscira à tout jamais dans notre chair l’histoire qui fait de nous un individu unique. Le tatouage doit être un acte unique et personnel, il doit reflèter la personnalité, le vécu, les félures et les apsérités. Sous influences Remix, mashups, cut-ups, cadavres exquis, collages, collisions et téléscopages graphiques. Mélanger pour donner du sens, pour faire sens. Laisser sa place au hasard, à l’accident. Une liste non exhaustive de mes influences et sources d’inspiration : les dadaïstes, les surréalistes, les écrivains de la beat génération, les états de conscience modifiés, les systèmes et mécanismes d’impression et de reproductibilité, les gravures et images anciennes, les planches anatomiques, l’imagerie médicale, Albrecht Dürer, les artistes de la renaissance italienne, David Carson, Olivier Vaughan, l’art génératif, Joshua Davis, Michael Paul Young, Xoïl, Olivier Poinsignon, Sophie Hedon, L’androgynette, Yann Black, Topsiturby, Kostek, Jean-Luc Navette, Belly Button, Musa, Lionel Fahy, Lenad, Piet du congo, Peter Aurish, Noon, Guy le tattoer, Expanded eye, Emily Roby, Chaim Machlev, Ondrash, Volko & Simone, Leon Lam, Fabio Moro, ….. [à suivre]